Selon l’OMS, d’ici 30 ans, les cas de dmence vont tre multiplis par 3. Toutefois, ilexiste des solutions pour diminuer les risques.
C’est une mise en garde plutt alarmante de la part de l’Organisation Mondiale de la Sant. D’ici 30 ans, les cas de dmence vont tre multiplis par 3. Un risque que l’on peut rduire en suivant quelques rgles simples.
Ce qui est bon pour notre cur est aussi bon pour notre cerveau
Selon l’OMS, il existe un lienentre le dveloppement la dmence et le style de vie. Ainsi, l’inactivit physique, le tabagisme, la consommation nocive d’alcool, ou mme“l’isolement social et l’inactivit cognitive” sont associs un risque accru de dmence.
Les preuves scientifiques recueillies (…) confirment ce que nous souponnons depuis un certain temps, savoir que ce qui est bon pour notre cur, est aussi bon pour notre cerveau
a expliqu le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus,directeur de l’OMS, dans un communiqu.
En plus de la maladie d’Alzheimer, l’autre cause principale de la dmence reste la vieillesse. Selon l’organisme, entre 5 et 8% des personnes ges de 60 ans et plus sont atteintes de dmence un moment donn. Mais sila dmence “n’est pas une consquence naturelle ou invitable de la vieillesse”, l’ge constitue tout de mme le principal facteur de risque du dclin cognitif.
Or, la dmence constitue un problme de sant publique. De fait, la maladie touche environ 50 millions de personnes dans le monde. Un nombre qui devrait tripler d’ici 2050, pour atteindre 152 millions de personnes, selon les prvisions de l’OMS.
Selon l’organisation, environ 60% des personnes souffrant de dmence vivent dans des pays revenus faibles ou intermdiaires. D’autant plus que ces pays sont “les moins prpars faire face cette charge croissante”.
La rduction des capacits cognitives engendre galement des cots supplmentaires pour les familles et les gouvernements. En 2015, le cot social global de la dmence tait estim 818 milliards de dollars dans le monde, soit 1,1% du Produit intrieur brut (PIB).Il devrait s’lever 2.000 milliards de dollars en 2030.
Face la progression de ce syndrome, ilexiste des solutions pour diminuer les risques.
Nous savons qu’il existe des facteurs de risque de dmence que nous pouvons modifier.
a expliqu le Dr. Neerja Chowdhary, du dpartement de la Sant mentale l’OMS, lors d’une confrence de presse.
Pour diminuer les risques de dmence donc, l’OMS est clair : mangez quilibr, faites du sport, ne fumez pas, rduisez votre consommation d’alcool… Vous l’aurez compris, tout ce qui est bon pour votre corps est bon pour votre sant mentale.